Le buzz permet d’accroître immédiatement sa popularité et son trafic. Il est basé sur un partage viral qui fait un effet boule de neige et ce, sans effort (une fois lancé) ni capital nécessaire. Pour pouvoir créer du contenu viral, nous allons voir toutes les stratégies à mettre en place.
Fonder son business sur le buzz n’est pas la meilleur technique, il faut bien reconnaître que créer un pic de viralité peut être extrêmement bénéfique pour l’entreprise. Cela impliquera un fort taux de partage et donc une forte viralité de votre contenu. Il s’en suit une courbe de trafic en hausse et pourquoi pas même un cote de popularité élevée. Pour couronner le tout c’est un procédé peut (voir pas) coûteux si on sait comment faire. Je vous invite à découvrir les stratégies qui vont vous permettre de créer le buzz autour de votre contenu (article, podcast, vidéo…).
Le buzz est de l’ordre de l’éphémère, il n’est donc pas stable dans le temps. Par conséquent ce n’est pas une stratégie fiable sur laquelle il faut tout baser. Ce point est à prendre en compte avant de se lancer.
Cependant il est possible de contrôler et même d’optimiser la diffusion. Une bonne technique consiste à traiter d’un sujet sans date de péremption et d’y ajouter quelques ingrédients afin de créer un mini buzz et qui vous permettra d’être bien plus partagé sur les réseaux sociaux et bien plus mit en avant dans le référencement de différents sites ou moteurs de recherches.
Nous allons découvrir tous les aspects du buzz et mieux comprendre comment s’en servir pour atteindre votre objectif.
Sommaire
Le pouvoir de l’effet de levier
L’effet de levier vous permet d’exécuter une tache et de multiplier le résultat. Ou alors de fournir un effort moindre pour obtenir un seul résultat (c’est comme vous voulez). Dans ce cas précis, l’effet de levier sera lié au partage. Vous allez créer votre contenu une fois et le diffuser à votre entourage (pro ou perso).
A ce moment précis vous avez travaillé une fois pour un résultat. Mais le but ici est de créer des étages de diffusion. Chaque personne peut potentiellement repartager votre contenu à son entourage, ce qui créé un second étage. Votre contenu aura donc été créé 1 fois et vous aurez 2 résultats.
Vous l’aurez compris l’objectif est d’obtenir le plus d’étages possibles, mais bien souvent le contenu est créé pour la première diffusion et n’est pas adapté à cette stratégie.
Il faut bien comprendre que le partage au premier degrés (étage) n’est pas la cible principale même elle à un énorme impact sur la suite des événements. Mais votre véritable cible est : les autres rangs.
Vous devez donc concentrer votre énergie dans ce but : faire en sorte que ça se propage. Bien souvent on effectue une article de bonne qualité en espérant que ça suffira à le faire partager. Ce n’est pas une mauvaise idée car du contenu qualifié se répand mieux que le médiocre. Mais il ne faut pas « espérer » il faut que cette idée soit au cœur de votre projet. Il y a donc une stratégie basée sur cet objectif à mettre en place, et maintenant que nous avons défini l’objectif nous allons la voir ensemble.
Sur quelle base construire ?
Avant toute tentative de propagation, il faut avoir de bonnes bases pour son contenu. Les sujets peuvent être diverses et variés, cela implique peu sur la viralité (même si des sujets comme la santé, la richesse, le sport sont des sujets phares). Ce qui compte réellement c’est de créer du contenu de qualité. Votre travail doit être pertinent et complet, car mis à part l’humour ou les rumeurs, aucun contenu ne devient contagieux s’il n’est pas pertinent.
Comment créer du contenu de qualité ? Il y a plusieurs techniques pour y parvenir mais la plus efficace est de répondre complément à une question ou une problématique. A la fin de votre article (ou vidéo, podcast…) l’internaute doit avoir les solutions ou les clés qui lui permettrons d’y parvenir. Rien ne sert de prendre un sujet trop vaste, vous ne pourriez pas faire le tour de la question. Il vaut mieux créer un contenu par question précise et fournir la réponse et donc l’aide dont ont besoin les lecteurs.
Les gens adorent se sentir informés avec des études concrètes et officielles. Si vous vous appuyez sur des chiffres, n’hésitez pas à à ajouter des chiffres, des graphiques… et si possible citer les sources ou proposer un lien de redirection (attention ça doit rester discret pour ne pas envoyer tout votre trafic vers l’étude en question).
Le but est d’aider les personnes. Les manières sont diverses et variées il est possible de :
- répondre à un problème
- les amener à une réflexion
- leur ouvrir les yeux sur les fausses vérités (les croyances collectives)
- les faire oublier un instant leur problèmes (divertissement)
- les encourager (donc aider de manière psychologique)
- leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls à avoir ce problème, des solutions existent
Décupler la contagion
Comme vu précédemment, le contenu de qualité assure un partage, mais il est possible d’aider cet élan en optimisant son contenu. Mais avant de faire des améliorations, il faut clairement déterminer le but de la manœuvre.
L’objectif
Avant de lancer un contenu viral, vous devez clairement identifier le but. Le premier est d’être connu (d’ou le Buzz) oui mais pourquoi ? Et souvent on ne sait pas répondre précisément à la question. Ou alors on répond « bah pour être connu » ce qui nous ramène au point de départ.
Quel est votre réel but ? Générer du trafic ? Vendre ? Récupérer des emails ? Afficher vos valeur ? Vous faire une bonne réputation ?
Chaque but à sa stratégie, car si vous souhaitez collecter des email il faut générer un endroit ou les gens pourront entrer leur adresse en échange d’un cadeau (un info, une aide, une réduction…). Mais le message ne sera pas le même si vous voulez générer du trafic (dans ce cas pas de case à remplir, juste un bouton pour partager facilement et rapidement).
Ceci est relativement bateau mais on comprend tout de suite que la méthode employée est différente. Un objectif clairement défini c’est 50% du travail fait. Car rien ne sert d’aller vite et loin si c’est dans la mauvaise direction.
L’angle d’attaque
On pense souvent, à tord, que le principal est de mettre des arguments et des statistiques pour convaincre de partager. Or il s’avère que c’est bien moins efficace que le vecteur émotion (en ce qui concerne le contenu prévu pour la viralité).
Quand un internaute partage du contenu sur un réseau social c’est plus parce qu’il a été ému que convaincu. Il partage son émotion ou son ressenti plutôt que son savoir. Il fait plus appel à l’émotion qu’a la réflexion. Ce n’est pas pour rien si les vidéos et images sont 2 fois plus consultées que les textes.
Plus l’émotion est forte et plus le réflexe de partager sera grand. En effet quand on voit le salaire de certains patrons d’entreprise ou d’homme d’état, on partage immédiatement car on est bluffé et abasourdit, on veut que tout le monde découvre « ce secret ».
On joue donc le rôle de guide ou influenceur, pour faire découvrir aux gens aillant les même goûts/ loisirs que nous le contenu.
Nous ne partageons et nous impliquons dans des sujets qui nous animes et non ceux dont on est indifférent. Plus le sujet créé un choc (bon ou mauvais) plus il sera partagé, commenté… Les émotions les plus efficaces sont :
- admiration, rire, joie : les internautes se sentent bien, ils ressentent une bonne émotion et vous apportez un bon moment dans leur vie. Ils sont enthousiastes et veulent le faire savoir ou provoquer la même sensation chez leur proches (la vie quoi !)
- Colère, crainte, surprise : vous bouleversez les gens dans leur vie et ils apprennent des vérités dont ils redoutent, soit parce qu’elles sont incroyables (le salaire du PDG Google) ou parce quelle craignent pour leur vie future (changement d’une loi sur les pesticides). Le artage se fait immédiatement pour se léguer contre cette injustice et faire savoir au monde ce qu’on nous cache ou ce qu’on veut nous faire subir.
- Tristesse, jalousie, dégoût : ces émotions « secondaires » provoques également du partage mais bien moindre que les deux catégories précédentes. Quand on est jaloux on ne le montre pas (sauf si l’article entre dans la catégorie « choc & surprise »). Cependant il s’avère intéressant de publier parfois du contenu dans cette catégorie pour deux raisons :
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- Varier vos publications permet d’équilibrer
- Tout le monde se jette sur les autres émotions pour un partage efficace, cette catégorie est relativement délaissée, il y a un marché à prendre.
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Le Storytelling est une méthode alternative qui porte également ses fruits. C’est une technique de communication basé sur la narration et qui s’apparente à un compte ou a une histoire. Le but de la manœuvre est de créer une histoire avec un héro à qui il arrive des problèmes ou des bonnes choses, et ou le héro ressemble le plus possible à votre audience. De cette manière vos internautes s’assimilent au personnage de votre histoire et les problèmes peuvent les concerner. Il s’en dégage une émotion et une prise de partie dans votre texte ou argumentaire.
Les résultats sont bien plus importants, et l’engagement bien plus prononcé que dans un texte « simple ».
Il faut réussir à mettre des mots sur ce que ressentent les gens en ce moment, les coups de gueule, les frustrations, la découverte du bonheur… Vous pouvez prendre des exemples de votre vie personnelle ou de vos amis, si ils sont dans le même cercle que votre audience il y a fort à parier que ces anecdotes seront déjà arrivées à votre audimat.
Le format
Peu importe le format de partage (vidéo, audio, écrit…) ici ce n’est pas la question. Dans cette partie il est question de la taille du contenu. Car oui la taille a une énorme importance dans la viralité d’un contenu. Si vous souhaitez que votre oeuvre soit partagée elle ne doit pas faire 8 heures de visionnage, ou 72 pages…
Il faut que ce soit assez long pour être complet et définir correctement une problématique. Mais pas trop long afin d’être consommé instantanément et partagé dans la foulée. Tout ce joue au moment ou l’internaute à consommé votre produit et qu’il est encore sous le choc (bon ou mauvais). C’est à ce moment que le pic d’émotion est à son maximum et c’est le moment ou la personne est la plus susceptible de diffuser dans son cercle. Car si c’est une émotion joyeuse il veut en faire profiter ses proches. Si jamais votre contenu met des mots sur ce qu’elle ressent, elle s’empressera de faire voir à son entourage comment elle se sent, car enfin quelqu’un peut exprimer clairement et avec une belle plume une sensation si difficile à exprimer.
Il ne faut donc pas fournir un format qui remettra à plus tard la fin de la lecture (ou visionnage) et qui pourrait faire tomber ce futur moment aux oubliettes à cause de la vie quotidienne toujours plus chargée.
Il n’y a pas de chiffre magique pour définir la longueur idéale d’un contenu. Elle dépend surtout de votre audience. Même si on a tendance à dire que le contenu long (3000 à 8000 mots) est plus partagé que le contenu court (500 à 2000 mots) il n’y a aucune certitude dans votre thématique. Certains blogueur postent un court message de 800 mots chaque matin et ça marche fort. Pourquoi ? Parce que cette audience aime avoir son petit article du matin en même temps que son café, qui ne prend pas trop de temps a lire et qui ne fait pas mal a la tête des 7h du matin (oui il le poste tôt pour être assimilé à un petit journal).
De la même manière, il y a une zone dans laquelle le format vidéo concentre un maximum d’audience. Cette zone ce situe aux alentours des 3 minutes. Ensuite l’audimat s’effondre pour atteindre moins de la moitié des vues arrivé à 11 minutes. A vous de trouver votre taille idéale, mais essayez de ne pas faire trop long (dépassé les 20 minutes) car votre travail ne sera pas beacoup vu. Il vaut mieux diviser la vidéo en deux.
Evolution de l’audimat dans le temps:
Il vous revient la tache de définir votre comportement avec votre audience et de trouver la longueur adéquate. Vous pouvez faire des tests pour voir ce qui stimule le mieux votre audience, ou alors ce qui vous passionne le plus vous ! Car il ne sert a rien d’avoir le format idéal si il ne vous va pas. Vous finiriez par ne pas aimer le faire et abandonner. L’idéal dépend de chacun, à vous de trouver le votre.
Le vecteur
Ce n’est pas l’élément principal mais le vecteur de diffusion joue également un grand rôle dans le résultat de partage. Par exemple si votre article est diffusé dans le journal, il a peu de chance de se propager au second degrés.
De la même manière si vous diffusez une vidéo sur un forum, elle a moins de chance d’être diffusée que sur des plateformes prévues à cet effet.
Il faut que le site en question soit sujet au partage, à la diffusion facile et instantanée. En somme qu’il ai été créé presque pour ça. Plus le créateur d’une plateforme a un but proche du votre, plus son outil sera optimisé pour vous. Et qu’y a t il de plus contagieux que … les réseaux sociaux ? Le concept même est situé autour du partage, de l’actualisation, de l’introduction dans la vie quotidienne.
Il faut donc vous concentrer en priorité sur ces outils, qui sont en plus gratuits ! Veillez à bien adapter le format au réseau social. Ça vous prendra du temps d’adapter le contenu à chaque réseau mais le jeu en vaut la chandelle. Un Tweet ne fait pas la même longueur et n’est pas structuré de la même façon qu’une publication.
Vous pouvez également faire une vidéo sur YouTube en reprenant le fil conducteur de votre article. Si jamais vous ne souhaitez pas vous exposer sur la toile, il existe des moyens de créer des vidéos irrésistibles sans montrer sa tête. (Voir les programmes)
Bon à savoir : Les forums sont un atout non négligeables. Même s’ils sont moins consultés que les réseaux sociaux, ils permettent d’avoir une audience déjà filtrée et donc adaptée à votre thématique. De plus si vous proposez des solutions, les forums regorgent d’internautes ayant des soucis et demandant de l’aide et conseils. Le buzz n’est pas garanti, mais une fois posté, votre article sera vu sans que vous n’ayez d’intervention à fournir.
Cibler votre audience
Dans cet article nous voyons plusieurs techniques pour séduire votre audience et lui donner envie de partager votre travail. L’idée est de faire travailler les gens pour vous. Mais avant de lancer la machine il faut déjà clairement identifier votre audience. Est ce que votre contenu va lui plaire ? Quels sont ses problèmes ? Dans quelle situation est elle ? Comment est il possible de l’aider…
Sans cette analyse vous n’obtiendrez pas de bons résultats. C’est comme distribuer de la publicité dans la rue, vous en donnez en quantité, mais ce n’est pas qualifié. Vous touchez tout autant les végétariens, les jeunes, le 3eme age, femme, homme, sportif, geek …
Cependant si vous proposez quelque choses en rapport avec le Gaming, il est plus intéressant de se placer devant le salon du jeu vidéo. Ici 100% des gens sont intéressés par le même sujet que vous, et donc beaucoup plus favorable à votre produit.
Si vous savez comment identifier clairement votre audience alors vous connaissez son comportement, ce qu’elle aime partager, et comment elle le partage. Ce qui vous donne un atout considérable sur la manière de tourner votre contenu. Ainsi il sera propice à l’environnement dans lequel il va baigner.
Ex : si votre audience n’est pas très a l’aise sut le net, alors utilisez les réseaux sociaux « simples » qui permettent de partager en un clic et non en 12 manipulations. (même si les sites ont tendance à se simplifier justement pour garantir un audimat maximum)
Ex : si votre audience aime participer, donner son avis, avoir des travaux pratiques… vous pouvez proposer un sondage ou questionnaire afin de définir leur personnalité et leur trouver une stratégie adaptée. Elle sera ravi de répondre si c’est dans sa nature, et le questionnaire se propagera beaucoup plus.
Ex : Si votre contenu cible les enfants (par exemples les jeu de sociétés ou les peluches) alors adressez vous avec des mots qui comptent pour les parents (car ce sont eux la cible, ceux qui vont acheter) : « sécurité, naturel, sain … » qui seront bien plus efficace que « pas cher, des couleurs inattendues car plein de produits chimiques… »
Ex : Inutile de diffuser une vidéo de personnes qui font les chutes les plus drôles et brutales si vous vous adressez au 3eme age…
Si vous pouvez identifier en plus les problèmes rencontrés par la majorité de votre audience alors vous avez toutes les clés pour traiter un sujet qui va directement impacter et intéresser vos lecteurs. De ce fait la probabilité de partage est décuplée !
Votre point de vue compte
Certaines personnes ne parviennent pas à exprimer clairement ou à afficher publiquement leur opinion, elles ont besoin d’un porte parole. Aussi si vous avez un point de vue net et tranché (attention je n’ai pas dit têtu et borné), et qu’il est fondé sur des arguments valables ce sera bien plus impactant.
A vouloir parler à tout le monde on fini par ne satisfaire personne. Soyez vrai, soyez vous même et affirmez votre vision des choses (avec indulgence tout de même). Les internautes mettront en avant vos paroles dans le but que vous soyez entendu à leur place. C’est une manière de diffuser leur sensation sans pour autant se mettre en pleine lumière (en cas de retombée négative).
On met toujours un porte parole en avant, afin qu’il transmette la volonté collective de la façon la plus claire et propre possible. Si cette personne propose un contenu pertinent et vecteur d’émotion alors il est l’arme idéal pour gagner un débat.
Jouer la carte de la séduction
Hein ? Que vient faire la séduction dans cet article ? J’y vient. Nous allons parler de séduction au sens strict du terme. Le fait d’être attiré, curieux, conquis par un objet, une idée…
Ici ce sera plutôt une séduction sociale. Nous avons tous un artiste, un politicien, un inventeur qui nous inspire, qui est charismatique ou encore mystérieux. Peut importe l’arme qu’il emploi, mais il créé une attirance, quelque chose qui suggère beaucoup de questions.
Une des meilleure stratégie pour être attirant est de ne pas penser comme tout le monde. Il faut être différent et présenter les choses sous un autre angle. Soyez identifiable par rapport à la mêlée, ça ne veut pas dire qu’il faut systématiquement aller contre tout le monde. Mais qu’il faut parfois prendre un angle différent.
Elon Musk à créé la première voiture supercar électrique grand public. Jusque la il y avait 2 mondes opposés : les voitures sportives à l’essence et les voitures électriques (sans chevaux ni élégance mais écologiques). Cette idée a du être assimilée à de la folie le jour ou il s’est lancé dans ce projet mais aujourd’hui il a osé quelque chose que personne n’avait tenté jusque lors. Il en devient ingénieux et visionnaire au yeux du grand public.
Vous pouvez également être mystérieux. Travailler sur des projets et en dévoiler juste assez pour susciter la curiosité sans trop en dire. L’engouement peut parfois faire le travail seul. Ce qui est difficile ici c’est de toujours tenir la cadence entre le contenu dévoilé pour continuer à alimenter votre audience et travailler sur des projets secrets. Il faut bien savoir comment s’organiser dans la création de contenu mais le résultat est bien présent.
Par exemple : Steve Jobs, qui avait des projets secrets, seuls quelques employés savaient ce qu’il avait en tête mais personne ne savait ce qu’il allait sortir et ça créait de folles théories. Et finalement avant chaque « conférence Apple » les journalistes faisaient de la pub pour la marque de manière gratuite. L’engouement était gigantesque. Alors qu’il suffisait d’attendre la Keynote pour savoir quel produit la marque allait proposer au cours de l’année. Peut de marque peuvent se venter d’une telle attraction.
Celui qui pense différemment, qui agit avec des méthodes peu conventionnelles, ou qui garde ses projets secrets créé l’interrogation et donc le questionnement > la curiosité > l’attirance
Vous devez donc avoir un personnage qui est mystérieux, ou charismatique ou encore décalé… Bref ce ne sont pas les idées de personnalité qui manquent. Vous devez vous créer un personnage de scène. Attention à ne pas vous réinventer, il ne faut pas partir dans le faux, mais plutôt exacerber vos traits de caractères, et atténuer certains autres. Une sorte de vous même de scène.
Poster du contenu original
Cela rejoint directement le point précédent. Vous pouvez vous construire une image de séduction mais également proposer du contenu original. Aujourd’hui l’attrait se situe sur la nouveauté, l’originalité. On en veut toujours plus, toujours plus loin, ou différent. Les gens veulent être choqués, éblouis… et sortir de leur routine et ou des banalités qu’on leur sert dans la vie.
Vous voyez bien que sur cette image, votre regard est immédiatement attiré vers l’ourson rouge, et pourtant il est noyé dans la masse. Cependant sa différence vous attire, et finalement vous ne regardez que lui et pas les 3eme en haut à gauche… qui est peut être très bien aussi.
Pensez y la prochaine fois que vous postez du contenu, vous pouvez traiter un sujet déjà traité par d’autres (il ne faut pas réinventer la roue). Mais soyez différent, ayez une analyse, ou une étude, avis, comportement… différent. Vous serez plus facilement et rapidement repéré comme cet ourson.
Faire preuve de compassion
Le but de cette technique est intimement lié à l’angle d’attaque émotionnel que nous avons vu plus haut. Il s’agit de faire preuve de compassion, mais pas dans le sens « oh mon pauvre ». Ce n’est pas de la pitié que nous recherchons ici, mais bien de comprendre les personnes ciblées, de se mettre à leur place, de visualiser leur point de vue et donc la sensation et réaction qu’elles peuvent avoir.
Il est possible de coupler cette technique au Storytelling. Ça permet d’une part de rassurer le lecteur en disant « tu n’est pas le seul a avoir rencontré ce problème, nous sommes plusieurs ». D’autre part ça vous permet de montrer qu’on peut s’en sortir car vous (ou le héro de votre histoire) vous en êtes sorti. Vous créé une transposition, le lecteur s’identifie au personnage principal de votre histoire et c’est beaucoup plus prenant.
Un bon vendeur n’est pas un grand baratineur, mais quelqu’un qui peut comprendre et se mettre à la place du prospect afin de lui proposer des produits adaptés à ses besoins et qui résoudront ses problèmes. Il sait identifier et proposer le meilleur produit qu’il possède (ou une combinaison de plusieurs) afin d’arriver sur du « sur-mesure« .
Etre provoquant
Avant le partage il y a la consommation de votre contenu, et avant il y a l’ouverture. Si personne ne commence à visionner votre travail, alors il ne sera pas non plus partagé. Il faut donc interpeller les gens, quelques astuce permettent d’augmenter grandement le visionnage de votre contenu :
- image provocante
- titre provocant
- Fait étonnant ou image curieuse
- Titre axé sur le jugement
Sur YouTube, une vidéo comportant une miniature choquante ou attirante (plutôt qu’une image de la vidéo prise au hasard) permet d’être visionné 28% de plus. Ce n’est pas négligeable d’être vu par 28 personnes de plus tous les 100 visionnages.
Sur Facebook c’est le même cas : une publication avec image est vue 2,4 fois plus ! Permettre d’être 2,4 fois plus vu en ajoutant simplement une bonne image est stupéfiant.
Provoquer avec un titre choc, ou alors un chiffre qui interpelle. Par exemple un de mes messages qui a été le plus partagé avait comme titre : « 97% du temps nous ne faisons rien ». Ce qui interpelle et étonne. De ce fait, le lecteur à envie d’aller plus loin pour en savoir plus sur cette affirmation. Bien entendu il faut un résultat prouvé et fournir une réflexion dans le message.
Le jugement est une bonne stratégie car il atteint la fierté du lecteur et se sent obligé de savoir de quoi on l’accuse ou le blâme. Il est ainsi possible d’annoncer un titre comme « vous n’arriverez pas à faire ceci » ou « ceci est uniquement réservé aux meilleurs ».
Publier au bon moment
Publier aux heures de pointe permet d’être plus efficient dans le partage. En effet sur Facebook par exemple (mais similaire sur beaucoup de réseaux sociaux) votre temps est compté. C’est normal car un réseau social informe toujours de ce qui s’est passé en dernier pour être le plus a jour possible et le plus « dans le coup ». Si votre publication est postée à 9h00, il y a de fortes chances qu’a 11h elle soit sortie du fil d’actualité, ou au moins qu’elle soit en bas. A partir de ce moment, les chances d’être vu sont moindres comparé aux publications qui sont en tête de liste.
A cause de ce renouvellement perpétuel du haut de page, il faut faire coïncider le moment ou vous serez en tête de liste avec le moment ou le plus grand nombre de personne est présent sur ce réseau social. De cette manière vous augmentez drastiquement votre audience potentielle et donc les partages qui s’en suivent.
Alors quelles sont les meilleurs plages horaire pour poster ? Voici une liste des plages les plus fréquentées en fonction des réseaux sociaux :
Facebook : En semaine: 12h00 – 13h00 et 16h30 – 19h00. Le mercredi à partir de 15h00.
Twitter : Lundi au jeudi de 9h00 – 14h00 et 17h00 – 18h00.
LinkedIn: En semaine 8h00 – 9h00 et 17h00 – 18h00
Loi de Pareto
La loi de Pareto concerne l’idée suivante : 20% des actions donnent 80% des résultats. Cette loi se vérifie dans toutes les actions de la vie, même dans votre vie quotidienne. Bien évidement ça ne tombe pas forcément sur 20 et 80 pile poil. Mais ce qu’il faut comprendre c’est qu’une minorité de nos actions apporte la majorité des résultats. Pour être plus clair voici quelques exemples :
- une minorité de personnes (environ 20%) dans votre entourage, créé la majorité (80%) des problèmes/disputes
- une minorité de choses (loyer, emprunt) dans votre vie, engendre la majorité de vos dépenses mensuelles
- 20% des habits de votre dressing sont utilisés 80% du temps
Bref il y a plusieurs situations possibles. Evidemment il est fort possible que 30% des vos habits sont utilisés 68% du temps. Ce n’est pas une science exacte. Mais il faut plus prendre d’un point de vue efficacité : concentrez vous sur ce qui vous rapporte le plus et qui vous fatigue le moins. En gros : pas le moins cher, pas le plus cher mais le bon rapport qualité/prix.
Dans notre cas concret : pour la diffusion de votre contenu sur les réseaux sociaux, vous allez devoir adapter le format au réseau social concerné. Un post sur Twitter n’est pas comme une publication Facebook ou un écrit sur un blog…
Disons que vous mettiez 1h pour chaque « adaptation », il vaut mieux se concentrer en priorité sur les réseaux sociaux qui peuvent rapporter 100 ou 200 visiteurs plutôt que sur les réseaux pouvant atteindre 5 à 10 visiteurs.
Il faut même annuler la diffusion sur les réseaux sociaux de petite envergure et utiliser le temps gagné pour créer le prochain contenu à diffuser sur votre réseau social phare ! Au long terme vous y gagnerez beaucoup !
Voici un graphique des intérêts de recherche pour quelques réseaux sociaux :
Ne pas négliger les images
Les images ne sont pas des pièces annexes comme on peut le penser. Elle sont partie intégrante de votre contenu, elle peuvent être un exemple de votre analyse, un résumé de votre théorie ou simplement la représentation d’une idée philosophique évoquée. Ce qui compte c’est quelle doit être en accord avec votre travail mais également apporter de la valeur.
Il ne suffit pas de mettre une belle image en espérant que l’internaute la partagera car elle est jolie. Elle doit contenir de la valeur. Comment ? Ça peut être des chiffres/courbes démontrant un fait étonnant. Ou encore un schéma qui résume bien la situation. Quand on dit qu’une image vaut mille mot c’est vrai !
Les infographies permettent d’expliquer ou résumer une situation en quelques secondes et de manière agréable. Elle peuvent également faire office de pense bête ou de programme.
Exemple d’infographie :
Que votre envie se tourne vers les photos, les schémas, les bandes dessinées ou les infographies, sachez qu’un contenu qui est pertinent engage bien plus et les illustrations n’y font pas exception. De plus il est plus simple de partager une image car elle attire immédiatement l’œil et est bien plus vite assimilée.
Les images sont traitées 60 000 fois plus vite dans le cerveau que le texte. (source blog.hubspot)
40% des personnes répondront mieux aux informations visuelles qu’au texte brut. (source blog.hubspot)
Comprendre l’engagement
Il faut bien comprendre que quand on veut rendre notre contenu viral et faire le buzz, nous utilisons les internautes comme support. C’est assez avantageux mais également délicat. Le capital à prévoir comparé à une publicité est nettement inférieur, mais il faut également comprendre qu’il ne faut pas se servir du support client comme si c’était un outil. C’est un support vivant et qui plus est, c’est également votre clientèle potentielle. Il faut donc redoubler de vigilance pour être en accord avec le message diffusé et la manière de diffusion. Ne soyez pas intrusif, condescendant etc
Il y a plusieurs vérités à bien retenir :
- l’investissement financier est minime car le partage se fait gratuitement et naturellement
- L’outil de pub est également la clientèle potentielle, attention à les respecter et à ne pas uniquement « se servir d’eux »
- Soigner son image (ou celui de son entreprise) car les rumeurs vont très vite et peuvent avoir l’effet inverse
- Coïncider avec la cible ET le support de diffusion. Si l’un des maillons de la chaîne est cassé, le processus s’arrête.
Appel à l’action
L’Appel à l’action (AaA ou CtA pour « Call to Action ») est la stratégie la moins utilisée car elle parait inutile. Vous vous êtes surement déjà fait cette réflexion :
*Je ne vais pas leur dire « partagez si vous aimez » si ils aiment il le feront instinctivement.*
Et bien non, un appel à l’action incite beaucoup plus qu’on ne le pense. Car certains ne pensaient pas qu’ils avaient le droit, ou ne connaissaient pas le concept. Il ne faut pas hésiter à indiquer ou cliquer et pourquoi ils devraient cliquer. Comme « si vous voulez être averti des que je sors une vidéo, cliquez sur la cloche en dessous ».
Certains internautes ne sont pas attentionné envers les boutons qui les entourent ou alors ils se laissent distraire par la vie et quitte votre vidéo avant la fin. Le fait d’interpeller et de demander permet de rappeler l’internaute quand vous sortirez une vidéo même s’il na pas entièrement vu la précédente.
Cependant la demande est délicate, il ne faut pas demander de partager pour que votre message soit beaucoup vu. Il faut être plus subtil que ça. Vous pouvez proposer l’une de ces idées
- Identifiez un ami qui est dans ce cas là
- Mettez un « j’aime » si vous êtes concerné (ou que vous connaissez quelqu’un qui…)
- Pour participer au tirage au sort pour gagner un cadeau : partagez à 3 amis et au moins un qui aime
- faites connaitre ce secret caché à votre entourage…
- Aidez nous à faire connaitre cette stratégie au monde
- Si vous voulez avoir plus de conseils dans ce domaine, cliquer sur …
Cela implique également une facilité de partage, proposez un partage en un clic et placez ce bouton bien en évidence. Un bouton voyant et qui permet facilement de partager est une forme d’appel. Attention toute fois à ne pas abuser, le bouton doit être immédiatement identifiable mais pas imposant. La stratégie pour créer un bon bouton de partage est similaire à la création d’un bouton de vente irrésistible.
Booster la propagation
Comme nous l’avons vu plus haut le partage s’effectue par « étage » couplé d’un effet boule de neige. Si votre premier étage comporte 100 personnes au lieu de 2, votre propagation sera boostée, car avant d’atteindre 100 personnes avec les 2 de départ il faudra plusieurs étages.
L’idée ici est d’avoir le plus de personne dès le départ. Il est possible de propose votre contenu à un influenceur. Les influenceurs ont des grosses audiences, si l’un d’eux publie votre contenu il sera immédiatement vu par une masse d’internautes. Vous venez de booster votre rang de départ.
Il existe plusieurs astuces pour booster votre rang de départ (et donc la propagation):
- demande à des amis de partager dès l’heure de votre publication
- poster sur plusieurs réseaux sociaux en même temps
- poster sur des forums
- faire appel à des influenceurs
- sortir le contenu à l’heure de pointe (vu plus haut)
- proposer le contenu dans une autre langue (attention au décalage horaire)
Il est également possible de booster la première étape en demandant à des amis de partager à la même heure que vous votre contenu, ou encore de le poster sur plusieurs réseaux sociaux.
Plus loin que le Buzz
Nous sommes d’accord qu’un Buzz permet de générer une action importante en peu de temps. De ce fait c’est extrêmement utile pour se faire connaitre ou récupérer des adresses… bref pour atteindre votre objectif en quantité. Mais il ne faut pas perdre de vue que le Buzz est en « un coup » et qu’il va donc s’essouffler.
Une diffusion efficace est une diffusion qui explose (comme un buzz) mais qui va tenir dans le temps. Certaines de mes publications ont plusieurs années et continues de me rapporter du trafic ! C’est l’idéal. Evidemment la publication finira par s’essouffler, mais plus la pente est douce et plus votre travail sera efficace.
Préférez le long terme au court terme dans l’idéal. Il vous le rendra mieux. En admettant que chaque Buzz s’essouffle en 3 semaines, vous devez continuellement en refaire. Une diffusion qui tien plusieurs mois vous permet de prendre le temps d’en créer d’autres mais également d’en avoir plusieurs qui travaillent en même temps. Vous créez donc un système qui travaille pour vous.
Voici un comparatif unitaire d’un Buzz avec le long terme :
Maintenant si vous enchaînez tous les mois un article Buzz ou long terme (prit unitairement aussi) :
Et maintenant prenons l’audience totale de votre blog dans les deux cas :
Il est flagrant que le contenu long terme permet de cumuler plus rapidement une audience totale plus importante même si unitairement chaque article attire moins de visiteurs à son maximum. L’avantage est qu’il perdure dans le temps alors que le buzz s’essouffle rapidement. Quand vous aurez créé 30 contenus long terme vous vous apercevrez que votre produit travail pour vous et non le contraire. C’est une forme d’investissement. Si vous souhaitez être en première page de google sur le long terme, je vous suggère l’article suivant : Référencement naturel : comment être le premier sur Google.
Pour résumer, voici une synthèse de ce qu’il faut retenir :
Rappelez vous, nous partageons le contenu qui :
- est difficile à croire
- conforte notre vision du monde
- met des mots sur des sensations que nous ressentons
- nous émeut (colère, joie, amusement…)
- provoque (l’état, les croyances, les rumeurs…)
- est différent des médias traditionnels
- nous apprend quelque chose
- est de qualité et traite un sujet qu’on aime
- est complet (ou au moins qui a fait le tour de la question posée)
Il faut créer du contenu :
- de qualité
- adapté à son audimat (correctement le cibler)
- surprenant / différent
- émotionnel
- en comprenant son audience
- qui résout un problème ou donne le savoir
- avec un but clairement défini
- qui fait appel à l’action
- le plus long terme possible
Vous êtes maintenant prêt à créer du contenu viral qui fera le buzz d’ici peu. Si vous avez des questions ou des analyses n’hésitez pas à poster un commentaire, j’y répondrai avec plaisir ! (vous avez vu l’appel à l’action ? ^^)